mardi 29 octobre 2013

Un jeudi normal.

Je sais bien que nous ne sommes pas jeudi. Je voulais juste écrire un post à propos de mon boulot (je ne bosse que le lundi et jeudi, sauf circonstances exceptionnelles).
Avant que vous ne vous jetiez sur les photos, je tiens à préciser qu'elles ont été prises au début du mois (le 10 octobre pour préciser doublement). Vous remarquerez qu'il y a du soleil, il fait beau et je porte une veste en coton. Maintenant, le soleil se couche à 15h, on a de la neige et du verglas. Bienvenue en Scandinavie.
Donc voilà en quoi consiste mon boulot le jeudi (c'est plus tranquille le lundi) : des journaux partout!


Ma pile de journaux, que je viens de porter jusque devant l'appartement (vous pouvez voir la porte dans le coin, là). Ah, et c'est au troisième étage. Enfin la plupart du temps, l'ascenseur fonctionne.
Précision égoïste, j'ai quand même plus de boulot que Kai, regardez ses piles de journaux!


Je suis plantée à côté des piles pour donner une échelle, évidemment. Et oui, je porte des zori (sandales japonaises). Problème? :)
Bon, on a les journaux dans le couloir, première chose de faite. Maintenant, il faut les trier. Glisser les petits dans les grands, quoi. Ça prend un certain temps, mais le plus gros inconvénient, c'est que l'encre fraîchement imprimée, ça tache. Voyez plutôt. 


Le plus frustrant, c'est que je suis incapable de comprendre quoi que ce soit, c'est tout en finnois. Et trier des journaux, c'est refaire le même mouvement à la chaîne pendant une demi-heure, parce que c'est assez rare qu'un journal sauvage me saute des mains et essaie de s'échapper.
Une fois que c'est bien trié et que je me suis lavé les mains, je mets autant de journaux que possible dans mon sac spécial (dont je répare les coutures chaque semaine) parce que ma zone de distribution est assez loin et je n'ai pas vraiment envie de revenir à Haparanda pour refaire le plein de feuilles de chou journaux plus souvent que nécessaire. Surtout pas pour UN journal, comme c'est arrivé à Kai...
Ce jour-là, Kai m'a aidée avec ma distribution pour que je n'aie pas à revenir refaire le plein. Très gentil de sa part! <3
Nous sommes donc sortis avec nos vélos très chargés...


Le vélo bleu n'est pas le mien, cela dit, je l'emprunte pour bosser. Et le vélo vert est celui de Kai, il faut que je le tienne, sinon il se casse la g... figure à cause du poids de la masse des journaux (le vélo, pas Kai). Ce n'est peut-être que du papier, mais beaucoup de papier, c'est lourd. On s'en rend suffisamment compte en portant nos sacs jusqu'aux vélos... Ah, et évidemment, Kai prend les photos, c'est pour ça qu'il n'est pas dessus.
Nous voilà donc prêts à partir!
Enfin, presque.
Voyez-vous, on ne peut sortir de Station que d'une seule façon, il faut traverser la voie de chemin de fer. Logique, puisqu'il s'agit d'une gare (un peu transformée, et beaucoup retapée depuis 1917).
Or.


Ben oui, un train. La gare est désaffectée, mais les trains de marchandises empruntent toujours les rails.


Et un deuxième! Attention, un train peut en cacher un autre!
Non mais ne vous pressez pas, c'est pas comme si on devait aller travailler juste maintenant sous peine d'être en retard après...


VR, qu'est-ce que tu fous?!
Parenthèse : VR est l'abréviation du nom de la compagnie ferroviaire finlandaise (oui, ceci est un train finlandais). Le nom original importe peu, la blague qui en découle importe plus. Kai me dit, VR est pour "venaa rauhassa", qui signifie "on y va doucement" ou "on n'est pas pressé". Bha oui, ça se voit.
Après ce petit épisode ferroviaire (I like trains!), nous voilà enfin libres de partir. Pas trop tôt, parce qu'il nous faut traverser Haparanda de Sud en Nord pour arriver à Marielund, et ça ne se fait pas en 5mn.
Ma zone de ditribution, bien que grande, est assez facile. Voyez plutôt.


Je me fais bombarder de boîtes aux lettres! 
Et puis il y a des raccourcis.


On passe en ninja au lieu de faire le tour... ~


C'est un peu de travers parce que Kai a pris la photo tout en roulant. Chut, c'est artistique. Et non, il ne s'est pas cassé la figure. Il a un équilibre impressionant sur son vélo, et ne manque pas de me narguer en pédalant avec les mains dans les poches alors que je n'ose pas lâcher le guidon.


Spécial dédicace pour mon papa : le chemin du champignon.


Toujours le chemin du champignon.


"ei roskia", "pas d'ordures". Les gens écrivent des trucs originaux sur leurs boîtes aux lettres... Je me demande comment interpréter ça.


Des maisons roses! Trop mignon ~


On n'a toujours pas fini...


C'est là que je dois entrer dans ces "immeubles" pour aller glisser mes journaux dans les fentes dans les portes. C'est à l'ancienne, si on veut, mais déjà mieux que de glisser le journal sous la porte. :)
(Vous remarquerez les rambardes sur les toits et l'échelle sur le côté. C'est pour la neige, bien sûr. La neige qui tombe du toit, ça peut tuer quelqu'un.)

Ça nous a pris du temps, mais nous sommes enfin venus à bout de mon travail du jour! Il est temps de retourner à Haparanda!



C'est tout droit! Et on est prudent en traversant.


Toujours tout droit... Non, ce n'est pas un coin paumé.



On n'est pas encore arrivé.


Le gros bâtiment sur la gauche (l'autre gauche, c'est-à-dire la droite), c'est ICA Maxi, pour ceux qui se demandaient.
Et c'est là que Kai a décidé de faire le paparazzi, pour me montrer ses talents de photographe et de cycliste.


Photo remarquablement réussie si on considère qu'elle a été prise en mouvement! Et oui, j'ai la banane, mais avouez que quand on vient de finir son boulot, il y a de quoi. :)

En parlant de boulot, je viens de m'acheter mon propre vélo (youpie, il m'a coûté un bras!). Pour ceux qui se souviennent du fait que j'utilisais le vieux vélo de Kai, je me dois de préciser que ce vélo supportait à peine mon poids (je veux dire ma masse, pardon monsieur le physicien), alors des kilos de journaux...
Mais j'ai mon vélo à moi maintenant, petit mais mignon, tout noir et tout neuf! Et je vais le baptiser tout de suite (mais non, pas maintenant, il fait nuit...); demain, j'ai du boulot supplémentaire. Et après-demain, le boulot habituel. Je croise les doigts pour qu'il n'y ait pas de verglas...

Groar!

3 commentaires:

  1. Le chemin du champignon?!? Mario!! Poussez vous bande de rats... ;-)

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  2. Les rambardes sur le toit s'appellent des échelles à neige... Et on en trouve beaucoup ici (à Stasbourg). Si, si ^^

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  3. Euh, et sinon, tu rentres à Noël ?

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